Mais l'important n'est pas là. C'est le message qui compte.
L'école du banditisme
Ce message est le suivant : la prison est l'école du banditisme. C'est en effet en prison que de petits délinquants improvisés se professionnalisent.Outre cette interview, il est facile de trouver des témoignages sur le sujet : celui de Bernard Tapie, par exemple. Faites donc une recherche "prison école banditisme" sur Google pour vous convaincre, si nécessaire, que c'est un lieu commun.
Mais pourquoi est-ce que la prison a cette "capacité" à former les criminels ? C'est là où l'interview m'a frappé. L'une des principales "vertus" de la prison est la transmission des techniques criminelles. Un jeune voleur de poules peut apprendre beaucoup lors de son premier séjour derrière les barreaux :
- comment crocheter une serrure, auprès d'un expert du sujet ;
- comment éviter de laisser des empreintes, auprès d'un tueur professionnel ;
- comment et où trouver des armes, auprès de braqueurs ;
- comment lancer un réseau de trafiquants de drogue, auprès de spécialistes de la poudre blanche ;
- comment blanchir de l'argent, auprès de crapules en col blanc ;
- et j'en passe.
Inspirons-nous des détenus
Bien sûr, il est clair que la criminalité est un fléau et qu'il faut tout faire pour réduire la capacité de nuisance "formatrice" de la prison. Mais on peut aussi voir les choses autrement.La prison est un excellent modèle pour l'innovation ouverte. Si l'on transpose le monde carcéral à l'entreprise, et qu'on fait l'analogie entre la montée en compétence des criminels avec celle de l'innovation des entreprises, force est de constater une chose. Inutile de dépenser de l'argent public. Il faut augmenter les échanges entre entreprises. Entre ingénieurs. Entre techniciens. Entre commerciaux.
Quitte à les forcer ?
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